Ils sont morts nous sommes vivants
Nous rions, nous pleurons
Ils et Elles ne riront plus.
Les morts ne pleurent pas
Vivant hier, mort ce jour, mort demain pour toujours.
Des anonymes coulent des larmes silencieuses.
Des anonymes coule la vie.
Nous sommes là sans voix.
Ils sont morts nous sommes vivants.
Un Anonyme
Nous riront encore et encore, la haine cherche à nous anéantir elle ne saurait anéantir notre liberté.
La
place fait silence, la musique, la danse, les chants, les passants,
les rires de notre belle ville et de notre liberté reviendront, c'est
maintenant le silence du recueillement et non celui de la soumission.
La Liberté n'est-elle pas plus forte que la haine?
Les journalistes des médias sur cette place n'ont pas peur d'être enlevés, arrêtés, torturés ou assassinés.
C'est une réussite instable de nos démocraties.
Les fleurs sont sur la promenade il y aurait pour moi indécence à vous les montrer ici.
Sur cette place les paraboles sont tournées vers l'international: avant hier pour le carnaval, hier pour les bains de mer, aujourd'hui pour le deuil; demain pour un festival, une manifestation sportive ou politique, c'est un art de vivre.
Sur cette place dans cette ville existe la Liberté et l'expression libre de la joie de vivre.
Hier c'était la couleur, aujourd'hui le silence et le recueillement, demain à nouveau ce sera la couleur.
