Document sans nom

Quelques évènements ont ponctué l'exposition

"T'es qui toi? C'est quoi ça?

Le 14 mai 2010

Conférence sur les portraits du Fayoum

Une vingtaine de personnes ont vu et entendu l'orateur se prendre les pieds dans le tapis en début d'exposé. Un certain désordre dans ces notes, de belles diapositives l'ont aidé à structurer sa pensée et ont rendu le moment attractif. Le rapport direct entre les oeuvres exposées et les portraits du Fayoum n'a pas été assez développé.

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22 mai 2010

Les passagers du soir

Nuit de l'art contemporain organisé par [BOTOX]² qui regroupait une trentaine de lieux d'art contemporain. Oui, ma chère. Un défilé incessant de visiteurs tous plus intéressés les uns que les autres au delà de minuit. Il y a eu tant de visiteurs que nous n'avons même pas eu le temps d'aller boire un verre et nous montrer à la soirée de la plage du Castel. Ce soir là nous avions quelques boissons à disposition mais pas le champagne attendu par certains.

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Le samedi 5 juin 2010

details

Rencontres picturo-musicale. Installation-Action.

La totalité des " faux sténopés" 2004 ont été présenté pour la première fois en public. Installées sur des étagères--------- de 19-- L'ouvertures de couvercles étaient actionnés par un tireur de ficelles. Deux musiciens sortirent de l'anonymat et animèrent les portraits par leurs créations musicales.

Accès à la vidéo par le lien qui suit. Ce fut un grand moment magique.

http://www.youtube.com/watch?v=xwLEAMbqruk

A la Flute Henri Mata

A la Guitare Laurent Aguer

A la camera à manivelle Josiane Scoléri

Aux ficelles et aux montages Hervé Courtain

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le 11 juin 2010

Lecture

Neuf comédiens lurent des extraits de "la mastication des morts" de Patrick Kerman et des textes qu'ils avaient écris eux même pour la circonstance.

Beaucoup de monde assis partout où l'on pouvait s'assoir. Des textes puissants, boulversants qui vous pénètrent et vous laissent réfléchissant.

lecture

C’était en 2009. Les courants et les aspirations aquatico-terrestres n’étaient plus prévisibles. Aussi, quand le petit Titanoc, transportant des vacanciers plus ou moins aisés heurta soudain un rocher au large de Chypre, sa descente à pic fut brève. La plupart des naufragés furent repêchés, mais il en resta 10 qui coulèrent en même temps que le navire, s’imbibèrent longtemps de l’élément liquide, dansèrent telles les algues inertes, blanchirent et gonflèrent…Puis, chacun à leur tour, ils s’étaient élevés dans les cieux, et s’étaient installés en cercle, assis en tailleur avec s’imposant en chacun d’eux la profonde conviction qu’il importait de se présenter . C’est ce qu’ils firent :

Quel que soit le temps qu’il fait, je sors. Je fais mon jogging sous mon parapluie et là, dans l’eau delà, je fais mon yoga .

Avant de laver la salade, je soufflais sur les feuilles pour sauver les moucherons. A présent, c’est moi qui suis bien détrempée.

Les jours de pleine lune, je ne dormais pas. Pas la peine, avec cette lumière d’éternité.

Je voulais organiser un grand concert avec des Martiens sur une grande scène en forme de soucoupe volante.

Si j’avais eu de l’argent j’aurais voyagé. Si j’avais voyagé, je n ‘aurais pas bu que l’eau de la Méditerranée.

J’ai été cadre, je me suis bien cadré, bien au carré, j’ai bien encadré, et ça sans arrêt.

Je faisais de la danse Orientale. Au bout de mes ronds de poignets, de mes volutes, de mon ventre et de mes jambes, mon désir infini…

Sur mon scooter, j’ai visité Paris. J’ai senti le vent. J’étais bien en vie. Mes cheveux qui puent, poisseux, dégoulinants, détestables. Ils puent l’arrêt du temps.