Le temps passe et s'écoule, Galerie Virtuelle Gaétan Bellevue

La salle des pas perdus.

Hommage au caractère international de la culture qui rapproche les Etres

Ce Bresilien a dit "Eu prefiro que a tela em branco na parte inferior direita tem"

Ils sont venus d'une trentaine de pays différents.

Un belge a dit "Dit is niet een galerie"

Une autre belge à dit "superbe la matière"

Un mahorais en repartant " il faut beaucoup de courage pour venir jusqu'ici. Suku yangina tsena"

Certains viennent de l'autre bout du monde.

Un monégasque a dit " nous aussi nous avons de grands artistes " Il l'a dit en français et répété en anglais mais il ne l'a pas dit en monégasque.

Comme vous l'imaginez ils sont très nombreux et nous nous contenterons de donner la parole et un droit à l'image à ceux ou celles qui se sont laissés (es ) photographier pendant leur visite dans la galerie.

Un italien a dit " una Madonna piace che ci sia in Italia che possiamo vedere"

Une americaine a dit "Lo que me agradó es la falta"

Un britannique a dit "sky, School of Nice, no need my umbrella"

Un tunisien a dit هذا الافتقار من الأرابيسك

Une allemande a dit " Ich bevorzuge es die Arche Noah "

Un canadien a dit " mon pays ce n'est pas un pays "

Cet espagnole a dit "el que prefereixo! és aquesta dona amb mitges de negre i talons alts, que somreia com un Velázquez."

Une réunionnaise a dit " pas plus de cinq personnes devant ce tableau sinon la police arrivera très vite"

Un australien a dit "tnasrevnar " les européens marche sur la tête.

Une japonnaise a dit またはジャポニスムの時です"

Un thaîlandais a dit " ฉันรักกลิ่นและสีของ durian ในฤดูใบไม้ผลิ "

Un Hollandais a dit " Holland schilderij daar dat de reële"

Une colombienne a dit "lo que me gusta es el ambiente"

Un luxembourgeois a dit bonjour à un monnaigasque

Une autrichienne a dit it's so beautiful mais pas de ça chez nous.

Un libannais a dit انها جميلة جدا

Une serbe a dit тако је леп

Un Irelandais a dit " deireadh le cogaí eacnamaíoch

Une lituanienne a dit " Es sapņoju "

Un Polonnais a dit " never again "

Un Grenadin a dit " Eu amo a area "

Un danois a murmuré " ditmen fordømt eller er kunst "

Un chinois a dit我的祖先在哪里 "

Une martiniquaise a dit " Chimen toujou trouvé péyi, pa assé coleur ici a"

Un suisse a entendu un inconnu dire où sont vos papiers dans une langue qu'il comprenait à un autre inconnu qui ne la comprenait pas l'autre a dit je ne comprends pas dans une langue qu'il comprenait à celui qui ne la comprenait pas un troisième a dit c'est anormal ce ne sont que des contemporains ceci n'est pas une galerie nous aussi nous avons de grands artistes il faut bien du courage pour venir jusqu'ici a bientôt ce qui m'a plut c'est l'absence une madone comme celle ci il n'y a qu'en Italie que nous pourrions la voir ciel à l'école de Nice point besoin de mon parapluie il y a toujours un pays au bout du chemin ça manque de couleur ici ce que je préfère c'est l'arche de Noé j'aime l'odeur et les couleurs du durian au printemps ce que j'ai préféré c'est cette femme avec des bas noires et des hauts talons qui m'a souri comme un Velasquez pas plus de cinq personnes devant ce tableau sinon la police arrivera très vite où est le temps du japonisme renversant la peinture hollandaise il n'y a que cela de vrai ce que j'aime c'est l'atmosphère c'est si beau la paix la paix halte aux guerres économiques j'en rêvais plus jamais ça j'aime le sable damned mais ou est l'art ça manque d'arabesques où sont mes ancêtres ce que j'aime ce sont les images sans faute d'accord ce que je préfère c'est la toile blanche au fond a droite un français n'a rien dit un niçois en crise d'identité n'a pas parlé en nissart c'est un anonyme, pour une galerie virtuelle les fautes sont réelles, ils devraient faire appel à des correcteurs, c'est pas mal mais l'orthographe laisse à désirer tout cela et le reste il l'a murmuré bad painting superbe la matière un regard franc sein simple et juste dignité magnifique moi je belle sclérose R² cahin caha les expatriés j'ai craqué concept sympathique de loin les plus beaux rêve tous ces visages vu la même chose contenu contenant un dinosaure arbre à fleurs se laisser guider il peut être bon de s'y perdre quel jour le vernissage à pouêt ben cherche la vérité le mot étranger est un mot qui pourrait se conjuguer comme un verbe de tous les groupes étrangers quand on est pas chez soi ou quand on est chez soi.

La Galerie n'a pas ouvert de nouvelle salle ni invité de nouvel artiste depuis l'été. Plusieurs raisons à cela.

A temps perdu nous avons revu l'éclairage des oeuvres et rénové le système d'accrochage.

" Cimaise et gaz d'éclairage " " Les paysages de Gaétan Bellevue " HHC Hors série 01 10 11 200neuf

Mais ce n'est pas tout!

L'artisan de la galerie après s'être brisé le genou en faisant un double looping en 2008 sur sa bicyclette a fait une chute virtuelle de tandem cet été. Il se remet calmement et tranquillement de cet évènement qui a eu des conséquences collatérales.

Dans sa tentative de s'élever hors du labyrinthe des circuits conventionnels, notre artiste s'est brulé les ailes au soleil. Il est tombé dans la grande bleue sans bleu. L'AFP avait placé dans le temps ses reporters.

Dédale et Icare vidéo 1'35

Dans sa chute il a perdu son portefeuille... il travaille pour s'acheter à nouveau des papiers et de la couleur. Si le travail c'est la santé, c'est surtout une dépense d'énergie cinétique considérable qui pompe l'énergie créatrice et la disponibilité de l'artiste.

" Le marteau, l'enclume et le clou" Les Paysages de Gaétan Bellevue HHC

Les muses et Gaétan Bellevue ne veulent plus être à côté d'un artiste fantasque qui ne maîtrise pas son tandem, ce qui, bien évidement, ralenti la vitesse sa de croisière. Cependant plus de deux mille 9 personnes ont poussé la porte de la galerie. Voici quelques portraits de ces visiteurs anonymes qui ont parcouru les salles de la Galerie. Tous sont allés du coté de la promenade des Anglais se fondre, se confondre et se baigner dans l'anonymat de la foule et de la multitude.

Un niçois qui n'est pas niçois mais qui est Poète a dit quelques mots de ce travail.

" Bravissimo Gaëtano Bellissimavisione !!!

J'en reste coi, sans voix, bouche bée et de bêler mon admiration tout esbaudi que je suis encore...

C'est sans doute pour cela que ma réponse s'est fait attendre.

Après un long silence tu n'as rien perdu de ton humour et de ta créativité toujours en ébullition, malgré -pour paraphraser B.Vian- une "écume des jours" pas des plus favorables et quelques coups durs pour son double non virtuel H.C

Bon je n'ai pas tout compris de la polysémie linguistique n'ayant pas la glotte polie, non pardon n'étant pas assez polyglotte.

Allusion à l’incompréhension du public vis à vis de l’art contemporain ???

Je comprends que tu aies dû t'esbigner pour cela jusqu'à six heures du mat pour faire ces galets perdus (comment ?? dessinés et scannés ou réalisés directement sur ordinateur).

Gaëtan Bellevue est bien digne de faire une entrée fracassante au MAMAC de Nice, fut-il un peu délabré.

Un gars laid marche sur un galet. Las de se faire lécher par l’écume d’une mer toujours démontée, ce galet galère encore pour rejoindre un gala, où d’autres galets exilés copulent déjà assis les uns sur les autres en un tas de galets dans un galetas au bord de l’eau.. Ce gars laid, gringalet, se marche sur les pieds, bien qu’il n’ait pas de pied-bot. Il marche sur lui-même, non au bord de la mer, comme il pourrait le croire, mais devant un tas de galets. Ce gringalet ne fait pas de gringue en tournant en rond dans ce galetas, où le gala des galets déjà las bat son plein.. Mais très vite les galets las finissent par s’écrouler endormis

Moralité :

Ce n’est pas en marchant sur des galets las, au cours d’un gala dans un galetas de bord de mer, que des gringalets laids attraperont la gale du sommeil !

Dominique Hangard Poète, Critique, Humoriste et Calembouriste.

Ces galets font partie de ma collection particulière je les ai extraits de leur milieu naturel car avec le temps ils se seraient transformés en grains de galets. Leur conservation dans mes collections particulières nous permettra un jour, à eux comme à moi, de ne pas finir sur le sable. C'est ainsi que nous sortirons de l'anonymat ou que nous finirons poussières.

Notre dernière salle "Halte de nuit" présentait une galerie de portraits, depuis grand silence. L'été la Halte de nuit a fermé. A nouveau c'est l'hiver la Halte de nuit a ré ouvert ses portes.

La salle des pas perdus.

Il a eu l'impression d’aller dans toutes les directions où le voyage l’a attiré. Dans des productions passées, dans les siennes, dans celles d’artistes connus ou peu connus, d’autres civilisations, d’autres courants. En explorateur de terres inconnues, il a vu des lieux d’expo, des modes d’expression, des sensibilités très diverses. Il s'est mis en danger, en avant, en arrière. Il a voyagé par la lecture, par l’écriture, par ses rencontres, par le manque, par le faire, par le défaire, par le manque de savoir-faire, par ses sens, par ses sentiments, par ses réussites et ses échecs esthétiques ou créatifs. Il a voulu explorer le voyage au présent, en sachant qu’il le précède plus qu'il le voudrait. Le lieu où il n’a pas réussi à aller c’est dans le futur. Il a compris que le futur se construit au présent, en avant-garde, c’est difficile quand on est placé à l’arrière-garde.

Notez que le gardien vous raccompagne.